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Que rendre à Dieu ?

Nous connaissons parfaitement cette maxime de Jésus dans l’Evangile : «Rendez-donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mt 22, 21).

Avec une grande pédagogie, Jésus répond avec clarté à ses interlocuteurs, des disciples des pharisiens et des partisans d’Hérode. Il illustre sa réponse en utilisant l’objet matériel de la pièce d’un denier.

Cependant, nous pouvons remarquer que sa maxime ne se limite pas à ce qu’il faut rendre à César. Jésus va plus loin. Si nous savons maintenant ce qu’il faut rendre à César, nous pouvons nous demander de manière légitime comment répondre à la deuxième partie.

Car Jésus n’y répond pas : que rendre à Dieu ?

Menons notre enquête ...

« Il n’y a rien en dehors de moi ». Prophète Isaïe

Effigie et Inscription

Pour nous aider, nous pouvons reprendre les deux éléments fondamentaux de la question de Jésus : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » : effigie et inscription. Autrement dit, qu’est-ce qui est à l’effigie de Dieu ?

Poser de cette manière, nous sommes naturellement guidés vers le récit de la Genèse (Gn 1, 26) : « Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. ». Comme le denier est à l’effigie de César, de la même manière, nous sommes à l’effigie, à l’image de Dieu.

Dans le même temps, le Psaume 36 nous donne aussi une piste intéressante : « La loi de son Dieu est dans son cœur ; il va, sans craindre les faux pas. » (Ps 36, 31). Comme le nom de César est inscrit sur le denier, de la même manière, dans notre cœur est inscrite la loi du Seigneur, loi de vie et d’amour.

« Rendez à Dieu ce qui est à Dieu » : notre vie et notre cœur doivent être orientés par et vers Dieu. Le passage du livre d’Isaïe nous éclaire : « il n’y a rien en dehors de moi ». Comme la pièce sans effigie n’a aucune valeur, notre vie n’a aucune valeur sans le Seigneur.

Père Richard Lukaszewski

29ème Semaine du temps ordinaire

Que rendre à Dieu ?

Si la question se pose de manière individuelle, pour chacun d’entre nous, Saint Paul, dans l’épître de ce dimanche, nous invite à nous poser la question dans la dimension communautaire : « nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous ».

Paul décrit l’effigie de la communauté thessalonicienne. La communauté est à Dieu quand sa foi est active, sa charité se donne de la peine, son espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père.

Que notre communauté puisse s’en inspirer. Nous sommes à Dieu !

Une communauté à Dieu ?

Père Richard Lukaszewski

22 oct. 2023

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