La Tour biblique de Babel est une image, telle l’aveuglement d’un homme qui rêve constamment de faire quelque chose qui rendra son nom célèbre et révélera sa grandeur.

Dans l’Antiquité, des édifices étaient construits dans ce but.

Notre génération cherche des armes pour faire du chantage et lutter pour la conquête de l’espace. C’est le cas à l’échelle mondiale.

Dans la vie privée, il existe un danger similaire à construire sa propre Tour de Babel. Il peut s'agir du désir de faire une belle carrière, de récolter des fonds, d'acheter une voiture de luxe... Faire en sorte de révéler notre grandeur autour de nous. Il y a un danger à cela, qui est la perte de contact avec autrui.
Il est impossible que celui qui est incroyablement riche et l’autre qui meurt de faim, se comprennent. Ils parlent peut-être bien la même langue, mais ils ne se comprennent pas.

Tout comme il est impossible pour un chef d’entreprise de comprendre un salarié qui doit subvenir aux besoins de sa famille avec un salaire mensuel minimum. Peu importe qu’ils parlent la même langue, ils ne se comprennent pas. Et il est impossible pour un mari qui ne se consacre qu'à un travail professionnel, parce qu'il y voit une perspective de carrière, et en oublie le foyer familial, de pouvoir comprendre sa femme, son enfant...

Langage mélangé...

La construction d’une Tour de Babel se termine toujours ainsi et c’est une des plus grandes tragédies humaines.

La célébration d'aujourd'hui est la réponse de Dieu à cet aveuglement humain. Le Saint-Esprit remplit le cœur des personnes rassemblées au Cénacle. Un petit groupe de personnes renfermées par peur des Juifs fût rempli du Saint-Esprit. Les portes et les cœurs s’ouvrent Pourquoi? Parce qu’elles parlent le langage de l'amour. Le langage de l’amour est le seul langage au monde que tout le monde comprend. C'est le langage du cœur, et partout où il y a un cœur humain, il y a une compréhension de cette langue.