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Journée Mondiale des Malades

Ce dimanche, juste avant le carême, nous sommes tous invités à penser à tous ceux qui sont malades et pour cela l’Église nous propose de nous unir par la prière à eux.

L’Évangile de ce dimanche nous raconte l’histoire d’un lépreux. Être malade à cette époque, c’était aussi être impur comme une conséquence du péché personnel du malade ou ceux de ses ancêtres. Et pour éviter de rendre impures d’autres personnes la solution c’était l’isolement. C’est l’histoire de quelqu’un qui à cause de sa maladie est devenu complètement marginal, privé de tous ses liens familiaux, sociaux et religieux.

Un lépreux pouvait expérimenter la douleur de la solitude et du harcèlement qui rend malheureux à cause d’un jugement extérieur et superficiel. Un prêtre devait déclarer la séparation mais aussi la guérison pour pouvoir se réintégrer à la vie sociale.

Cette réalité l’éloigne de Dieu, à à cause du péché pour lequel il est devenu impur, l’éloigne des autres mais aussi de lui-même.

Le lépreux, le malade, le pécheur

Cette déclaration comme malade n’est pas uniquement externe, cela devient une définition d’identité ; le malade doit marcher en criant ce qu’il est devenu : impur ! impur ! Cette réalité l’éloigne de Dieu, à à cause du péché pour lequel il est devenu impur, l’éloigne des autres mais aussi de lui-même. Qu’est-ce qu’il peut ressentir dans son cœur ? Heureusement à notre époque cette maladie est pratiquement éradiquée mais il y a encore beaucoup de personnes isolées, séparées.

Même nous, parfois, nous pouvons nous sentir dans la solitude et la tristesse, la vie devient très difficile.

Comment se passe la guérison du lépreux ?

Tout commence avec une rencontre qui depuis le début est illégale. Ni Jésus ni le malade ne respectent la séparation. L’un parce qu’il voit en Jésus l’opportunité d’avoir ce qui lui manque et l’autre parce qu’il étend la main et le touche. Avec Jésus il n’y a pas de règles mais des personnes, il n’y a pas des malades mais des frères. Le Seigneur n’hésite pas quand il faut faire le bien.
Pour appliquer cette Parole du Seigneur à nos vies, je propose trois questions simples :

1. Quels sont les effets du péché dans nos vies ?

On voit bien dans ce texte de l’Évangile que le péché n’est pas uniquement personnel, il fait mal aussi à la communauté, il rompt la communion avec Dieu et aves nos frères et sœurs. Au niveau spirituel le péché est une maladie qui nous rend malheureux.

Père Daniel AGUDELO-BERNAL

6ème Semaine du temps ordinaire

Journée Mondiale des Malades

2. Comment pouvons-nous nous guérir de cette maladie ?

Jésus a fait ce qu’il ne pouvait pas faire à son époque : il laisse le lépreux s’approcher, le touche et le guérit. Nous sommes tous invités à faire de la même manière ; aller à la rencontre de ceux qui passent des moments difficiles dans leurs vies, toucher leurs réalités et guérir leurs souffrances.

3. Qu’est-ce que nous pouvons faire à partir de cette expérience avec le Seigneur ?

Le lépreux, une fois guéri, est parti tout de suite partager avec les autres la joie d’avoir rencontré Jésus et d’avoir reçu la guérison. Quelqu’un qui a connu le Seigneur et qui s’est laissé toucher par lui n’est pas capable de ne rien raconter !

Finalement, c’est l’opportunité de remercier tous ceux qui sont près des malades, qui donnent leur temps pour donner un peu d’espérance à ceux qui en ont besoin, vous êtes pour eux l’image de Dieu qui se fait proche.

Toucher leurs réalités des personnes malades

Père Daniel AGUDELO-BERNAL

11 févr. 2024

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