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Avec ce dimanche « des Rameaux et de la Passion », une semaine particulière commence, le Semaine Sainte. Une semaine où nous sommes invités à vivre au rythme auquel le Christ a vécu ces jours. Les temps forts liés aux célébrations nous y aideront.
Le sacrement de la réconciliation pourra aussi trouver toute sa place dans cette semaine finale de préparation aux célébrations pascales.
Le Christ prie à Gethsémani avec ses disciples (qui s’endorment). Une prière difficile. Une prière où il porte toute l’humanité vers son Père. Une prière dans la confiance.
Jeudi Saint
Jeudi Saint
Le Jeudi Saint, avec ses deux messes. Celle du matin où l’évêque, entouré de tous les prêtres et diacres du diocèse, consacre le Saint Chrême et bénit l’huile des catéchumènes et l’huile des malades (dans beaucoup de diocèses, cette messe est célébrée le Mardi Saint, pour nous mardi à 18h30 à Auxon). Puis celle du soir, avec le lavement des pieds et la mémoire de la Cène du Seigneur. Cette messe se prolonge pour ceux qui le veulent par un long temps de prière et d’adoration. Le Christ prie à Gethsémani avec ses disciples (qui s’endorment). Une prière difficile. Une prière où il porte toute l’humanité vers son Père. Une prière dans la confiance.
Vendredi Saint
C’est le jour de la Passion. L’arrestation au petit matin. Le procès. Le chemin de croix. La crucifixion, la mort, et la mise au tombeau. C’est traditionnellement l’occasion de vivre dans le cours de l’après midi le chemin de croix. Cette journée culmine avec la célébration de la Passion : la lecture de la Passion suivie de la grande prière universelle du Vendredi Saint ; la vénération de la croix ; la communion. Il est à noter qu’entre la célébration du soir du Jeudi Saint et la Veillée Pascale, aucun sacrement n’est célébré dans l’Église hormis les sacrements de la réconciliation et de l’onction des malades dans les cas d’urgence. Les églises sont dépouillées, l’autel est nu, sans croix, ni chandelier, ni nappe. C’est le temps de la passion, du tombeau.
Samedi Saint
C’est un jour que l’on ne met souvent pas en avant, car il ne s’y passe rien. Et pourtant, c’est un jour d’une grande profondeur. Le Christ est au tombeau, et l’Église demeure auprès de ce tombeau, méditant, priant. Il est dit dans une homélie ancienne : « Que se passe-t-il ? Aujourd’hui, grand silence sur la terre ; grand silence et ensuite solitude parce que le Roi sommeille. La terre a tremblée et elle s’est apaisée, parce que Dieu s’est endormi dans la chair et il a éveillé ceux qui dorment depuis les origines. Dieu est mort dans la chair et le séjour des morts s’est mis à trembler. C’est le premier homme qu’il va chercher, comme la brebis perdue. Il veut aussi visiter ceux qui demeurent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort. Oui, c’est vers Adam captif, en même temps que vers Ève, captive elle aussi, que Dieu se dirige, et son Fils avec lui, pour les délivrer de leurs douleurs ». Ne passons pas à coté du Samedi Saint. Ce n’est pas seulement un jour de préparatifs pour les événements à venir. Il s’y joue quelque chose d’essentiel. Nous avons besoin de ce temps de silence, de vide.
Père Jérôme Berthier
Semaine Sainte
Entrons dans la Semaine Sainte
Pâques
C’est au cœur de la Veillée Pascale, dans la nuit du samedi au dimanche, que retentit le chant de l’Exultet, l’annonce de la Pâque. Au cours de cette veillée, nous revivrons les grands moments de l’Histoire Sainte, écouterons l’annonce de la résurrection, célèbrerons les baptêmes des adultes, vivrons l’eucharistie… Le sens de ce que nous aurons vécu cette semaine se dévoile là.
Entrons donc résolument dans cette Semaine Sainte, vivons là de tout notre cœur. C’est une semaine à nulle autre comparable, car c’est le cœur de notre foi que nous touchons là.
Pâques
Père Jérôme Berthier
10 avr. 2022
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